La datation

Pour raconter l’histoire de la Terre, les géologues ont cherché à dater les évènements. Ils ont utilisé deux méthodes :

D’abord, la chronologie « relative » (Pour savoir – grâce aux fossiles qu’ils contient- si un terrain est plus jeune ou plus vieux qu’un autre). Elle a permis d’établir une échelle stratigraphique qui montre la superposition des terrains ( les couches ou strates) des plus anciens aux plus jeunes et de diviser l’histoire de la Terre en « ères », « étages », etc…

Puis, de façon plus moderne, la radiochronologie (on dit aussi datation radio isotopique, ou encore –parfois- datation « absolue »). Elle est basée sur la “vitesse” de désintégration de certains éléments radioactifs, qui permet de donner une valeur chiffrée (un âge !).

Le principe

La radiochronologie est basée sur le principe suivant : La proportion d’atomes radioactifs qui se désintègrent par unité de temps, est une constante pour un élément donné. Schématiquement, pour connaître l’âge d’un échantillon, il faut donc mesurer la quantité restante de cet élément.

Des radiochronomètres

Le géologue utilise un « radiochronomètre » adapté aux mesures qu’il souhaite effectuer : Par exemple :

Toutes ces données ne donnent parfois pas le même âge... et il faut faire plusieurs mesures, plusieurs études, recouper les données, faire de nouvelles approches pour être sûr de la validité des résultats. En sciences les certitudes sont difficiles à obtenir et ne sont parfois que la vérité d’un court moment !

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